Jean Arène, né à Marseille le 11 septembre 1929 nous a quitté le 20 mars 2020.
Gamin timide, dans une vitrine de la Rue Paradis, il a découvert Auguste Chabaud, qu’il admirait ainsi que Mathieu Verdilhan, Picasso et Monticelli , « Je serai peintre » sa décision était prise et malgré de nombreuses embûches il a tenu bon. « C’est là que j’ai chopé le VIRUS de la beauté, de la simplicité, de l’austérité de l’authentique et de la tradition des ancêtres qui nous ont appris l’amour de la nature, du travail avec le soleil et le vent ».
En 1957, il choisit de s’installer à Cotignac dans une maison troglodyte, pour peindre la nature. Il entrecoupe son travail d’artiste par de nombreux voyages, sac au dos, pour découvrir le monde, et rencontrer d’autres cultures. La liberté était sa seule ambition, il en a fait sa force de vie.
Il nous a laissé une œuvre fondamentale, maillon de la chaîne du cru, il manquerait à la famille provençale s’il n’existait pas. Il a honoré la Provence forte et entière en peignant et dessinant, les gueules de paysans, de bergers, d’amis, de joueurs de cartes et de boules.
« Peindre c’est bloquer un instant de vie, en se disant que chaque seconde est un miracle » Jean Arène.